Violences conjugales : urgence confinement numéros d'appel

Violences conjugales : urgence confinement numéros d'appel

Pendant le confinement, l'urgence pour la prise en charge des victimes de violences conjugales continue.

VICTIMES ou TEMOINS

Les situations de huis clos peuvent contribuer à aggraver les violences intrafamiliales dans les couples mais aussi envers les enfants. Un large arsenal est déployé pour agir. Retrouvez dans cet article les numéros et contacts des personnes qui peuvent vous venir en aide dans l'urgence, en toute confidentialité.

VIOLENCES dans les couples ou envers les enfants

Victimes cherchez de l'aide

Témoins votre signalement peut  sauver une vie


 

URGENCE VIOLENCES

urgence violences femmes confinement

APPELEZ  LE  17

par SMS au 114 

24H/24H  7/7J

vous pouvez sortir du confinement même sans attestation pour vous rendre au commissariat, à la gendarmerie ou à la pharmacie chercher du secours et porter plainte 

En pharmacie aussi 

Les victimes de violences intra-familiales peuvent se rendre dans la pharmacie la plus proche de leur domicile, où elles seront accueillies en toute confidentilité. L’alerte pourra être donnée de façon efficace et discrète vis-à-vis de la personne violente pour une prise en charge au plus vite et une mise en sécurité. Le début de l'enquête judiciaire peut être déclenchée tout comme la recherche de solutions de mise à l’abri des victimes malgré le confinement. Toute victime de violences intra-familiales peut quitter son foyer sans attestation de délacement.


 

ENFANCE EN DANGER

APPELEZ  LE  119

24H/24H  7/7J

Témoins, parents au bord du burn out, redoublons de vigilance pendant cette période. Si l’on est témoin, même auditif ou dans le doute de violence commise sur un enfant, y compris si vous êtes un enfant et un adolescent confronté à une telle situation pour vous-mêmes ou pour un autre mineur en danger, l’appel est gratuit depuis tous les téléphones et n’apparaît pas sur le relevé téléphonique. 

Les associations de protection de l’enfance restent à l’écoute pour fournir des conseils  :

  • La Voix De l’Enfant : 01 56 96 03 00

  • L’enfant Bleu – Enfants maltraités : 01 56 56 62 62

  • Colosse aux pieds d’argile : 07 50 85 47 10

  • Stop maltraitance / Enfance et Partage : 0 800 05 1234

Le risque de burn out parental est réel, notamment lorsqu’un un enfant ou un bébé ne cesse de pleurer, des conseils existent :

  • Rompre l’isolement : joindre un proche ou quelqu’un de confiance au téléphone

  • Atténuer le sentiment de persécution par le bruit des pleurs : allumer radio ou TV

  • Consulter le « guide des parents confinés : 50 astuces de pro » disponible sur https://bit.ly/2Roogxb

  • Laisser l’enfant en sécurité dans son lit quitte à le laisser pleurer

  • Demander de l’aide par tous les moyens (médecin traitant, pédiatre, appeler le 15)


 

SIGNALEMENT

violences conjugalesContacter le service en ligne

https://arretonslesviolences.gouv.fr

24H/24H - 7/7

VICTIMES ou TEMOINS

Cette plateforme permet de dialoguer avec des personnes formées situations de aux violences sexistes et sexuelles de manière anonyme et sécurisée.


 

ECOUTE

APPELEZ  LE  3919

du lundi au samedi de 09H00 à 19H00


 

La Haute-Garonne est mobilisée

Les services publics et le monde associatif ont formés des personnels spécifiquement en préfecture, dans les gendarmeries, les commissariats, les assistantes sociales, les services d'hébergement d'urgence que dans les assoications, le CIDFF notamment.

Dans votre commissariat de police vous pouvez contacter le Pôle Psycho-social composé de:
̵ Policiers de la Mission Aide aux Victimes
̵ Psychologues en commissariat̵ Assistantes Sociales France-Victimes 31

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

france victimes 31

 

En Haute-Garonne, comme dans les autres départements, un état des lieux de la situation des associations locales et des centres d'hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences est régulièrement réalisé, en lien avec les directions régionales et déléguées départementales aux droits des femmes, pleinement mobilisées pour assurer résoudre les problèmes rencontrés par les structures.

 

Concernant le cours de la Justice pendant le confinement, le gouvernement s'est engagé à ce que le traitement des affaires de violences conjugales continue d’être assuré par les juridictions, afin de permettre la répression sans délai des conjoints violents. Par ailleurs, les juges aux affaires familiales continueront à assurer le prononcé des ordonnances de protection afin de garantir aux victimes une protection rapide et efficace. L’éviction du conjoint violent doit être la règle. Concernant la répression des violences faites aux enfants, les audiences de comparution immédiate ou les présentations devant le juge d’instruction qui s’imposent se tiendront.


 violences covid 19 ragir Violences sexuelles et sexistes

 APPELEZ  LE  0800 05 95 95

du lundi au vendredi de 10H00 à 19H00


 

 Auteurs de violences  

 conjugales

 APPELEZ  LE 08 019 019 11

La FNACAV assure une permanence téléphonique tous les jours de 9H00 à 19H00


 

Accès à l'IVG 

APPELEZ  LE  0800 08 11 11

Le Planning familial a déployé un dispositif exceptionnel pendant le confinement

- L’ensemble des consultations nécessaires aux IVG médicamenteuses pourront être réalisées sous forme de téléconsultations, si la femme le souhaite et le praticien l’estime possible :

o Une téléconsultation d’information et de remise des ordonnances ;
o Une consultation de prise du médicament qui arrête la grossesse (antiprogestérone) : en cas de téléconsultation, la femme pourra aller chercher le médicament en officine, en lien avec le médecin ou la sage-femme. Le 2e médicament (prostaglandine) devant être pris 36 à 48h après le premier ; Une téléconsultation de contrôle dans les 14 à 21 jours qui suivent.

Le ministre des Solidarités et de la Santé a saisi en urgence la Haute Autorité de Santé afin d’émettre un avis sur la possibilité d’étendre le délai de réalisation des IVG médicamenteuses hors milieu hospitalier de 7 à 9 semaines d’aménorrhée (information à suivre). Le gouvernement encourage les médecins en ville et les sages-femmes libérales à s’engager dans le maintien des IVG médicamenteuses et demandent aux établissements de santé d’assurer la continuité des IVG instrumentales.

 

Consulter la brochure d'information Haute-Garonne en cliquant sur l'image :

violences flyer visuel